Croire en quoi ? // Richard Krawiec

Croire en quoi ? // Richard Krawiec

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anatole Pons-Reumaux
Parution : 6 septembre 2024
230 pages – 21 euros
ISBN : 979-10-92159-35-6
Diffusion-distribution : Les Belles Lettres BLDD

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« On est personne. On est des petites gens, tu vois ? Des gens à qui personne ne pense, parce qu’en vrai, qu’est-ce qu’on a à raconter ? Qui s’intéresse à nos gueules ? On sera jamais des héros. On va devenir des putains de clochards. »

Pittsburgh, fin des années 80. La fermeture de l’usine a poussé des centaines d’ouvriers au chômage, sans espoir de retrouver un travail dans une ville tournée vers un avenir dont ils ne font plus partie. Croire en quoi ? nous montre ici l’envers du décor de la gentrification : la vie de ceux qu’elle a laissés pour compte. Timmy lutte pour garder un semblant de dignité, trouver de quoi nourrir sa famille. Pat, sa femme, remue ciel et terre pour prodiguer des soins à leur fille aînée, Katie, handicapée depuis une commotion cérébrale.

Mais à quoi se raccrocher lorsque tout espoir semble perdu ? Lorsque la ville elle-même a abandonné ceux qui l’ont construite, qui ont forgé son identité ? Lorsqu’on n’a plus la sensation d’exister nulle part, ni parmi ses amis, ni au sein de sa propre famille ?

Richard Krawiec n’a pas son pareil pour réussir à raconter le délitement de notre monde en l’incarnant dans des personnages intenses, touchants et fragilisés.

→ Richard Krawiec sera présent en France en septembre-octobre 2024, et participera notamment aux festivals Libri Mondi (Bastia) et Un aller-retour dans le noir (Pau).

=> RICHARD KRAWIEC

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L’AVIS DES LIBRAIRES

☞ Coup de coeur de Maryline au Comptoir (Santiago du Chili) : « Peut-être mon préféré de Richard Krawiec. Une certaine douceur dans la noirceur si justement dépeinte, et une pointe d’humour dans le désespoir qui rend ce texte extrêmement attachant et inoubliable. »

☞ Pour Emilie de la librairie Pantagruel (Marseille) : « Et voilà comment je referme Croire en quoi? à une heure indue de la nuit, juste parce que j’ai voulu commencé à le lire en début de soirée… Bon sang ! Maintenant je n’ai plus sommeil, j’ai envie de prendre Pat, Timmy, Ellen et Katie dans mes bras, de me bourrer la gueule avec Shirley et d’aller mettre des bombes à tous les bars hypes de mon quartier de bobos dont je fais partie. »

☞ Coup de coeur de La Nuit des temps (Rennes) : « Avec une pudeur et une finesse qui forcent l’admiration, Richard Krawiec fait parler les vies laborieuses et opiniâtres qui se débattent dans un système à bout de souffle, inique et cruel. Juste, doux avec ses personnages mais sans jamais franchir la ligne d’un misérabilisme inutile, il donne à voir ces existences qui basculent et semblent condamnées à rouler leur rocher de poisse. Jusqu’au jour où l’on se souvient que l’on peut être plusieurs à porter. À ce moment-là, une étonnante lumière jaillit, et c’est très beau. »

☞ À la librairie Le Silence de la mer (Vannes) : « Les titres des livres de Richard Krawiec partagent un même parti-pris, mettre au centre celles et ceux qui sont fragilisés. Chez l’auteur américain, cela passe d’emblée par les corps, empêchés par une pauvreté qui handicape littéralement et non plus seulement symboliquement. Dans Croire en quoi ?, Krawiec se place du point de vue de ses personnages, représentants de la classe ouvrière de Pittsburgh. Sans psychologie, il atteste ce qu’ils éprouvent, ce que la société leur inflige et ce qu’ils s’infligent à eux-mêmes. Perce alors, parmi les préjugés, la méfiance, l’aigreur, la honte et la colère, une dignité cruciale. »

☞ Coup de coeur de la librairie Le Pied à terre (Paris).

☞ Coup de coeur de la librairie L’Esperluette (Lyon) : « Épatant ».

☞ Pour Audrey de la librairie Jonas (Paris) : « Pittsburgh, fin des années 80. Croire en quoi quand toute sa vie fout le camp ? Quand sa fille est victime d’un accident cérébral et devient handicapée ? Quand l’usine où l’on travaille ferme ? Quand son couple n’en n’est plus un ? Tout faire pour garder un semblant de dignité dans ce monde de laissés-pour-compte où tout espoir semble perdu. Coup de cœur absolu pour ce roman aussi sombre que lumineux. »

☞ À la librairie Nordest (Paris) : « Un portrait désespéré de l’Amérique de Ronald reagan , une Amérique qui abandonne sa classe ouvrière et dans laquelle résonne cette question : croire en quoi ? Croire en nous peut-être… »

☞ Coup de coeur de la librairie Les Vinzelles (Volvic) : « Un nuancier d’émotions brutes, entières, des personnages à la marge, traversant des impasses aussi sombres que limpides, et le peu de lumières qui se transmettent, malgré le réel. »

☞ À la librairie Obliques (Auxerre) : « Il faut être un sacré génie pour faire d’un sujet aussi sombre un livre aussi lumineux. Quelle plume, et quel souffle dans ce roman de la crise, aux accents bibliques, où le lecteur est parti-prenante, en pleine empathie. »

☞ À Quai des Brumes (Strasbourg) : « Ce roman est une gifle de réalité qui nous ramène à l’essentiel. »

☞ La librairie L’Allée des feuilles (Saint-Germain-en-Laye) : « Un roman intense et touchant. Coup de coeur. »

☞ Dans la sélection de rentrée de la librairie Gutenberg (Strasbourg) : « Avec son dernier roman, Krawiec réussit une nouvelle fois à débusquer les émotions les plus pures, brutes, entières, dans ses personnages à la marge, qu’il fait traverser des impasses aussi sombres que limpide sera la lumière qu’il en dégage. »

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REVUE DE PRESSE

☞ Sélectionné dans les « dix sublimes romans étrangers » de la rentrée par Slate : LIRE ICI

☞ Dans Le Vif, on est sous le charme : « C’est juste, émouvant, et – tour de force – une lueur d’espoir inespérée illumine ce brillant roman » : LIRE ICI.

☞ Portrait dans Corse-Matin : « Il y a du Steinbeck chez lui. » LIRE ICI

☞ « Un grand roman sur les laissés pour compte du rêve américain. » Sur Benzine, dans la sélection des 20 meilleurs romans de la rentrée ICI et fait un focus ICI.

Hervé Le Corre, lui, a écrit ceci : « On n’est plus dans les quelques codes du roman noir qu’utilisait encore l’auteur dans ses précédents romans. Il n’y a au départ du récit ni crime ni délit. Si ce n’est LE crime majuscule, monstrueux, systémique, de l’injustice sociale poussée à son paroxysme, LE meurtre perpétré quotidiennement par la barbarie capitaliste, comme le disent, pratiquement, les ouvriers accrochés à leurs shots d’alcool et à leur verre de bière. Un terrible grand roman américain. »

☞ L’écrivain Marin Ledun est aussi tombé sous le charme : « Le romancier Richard Krawiec a le chic pour nous raconter l’histoire des invisibles, des laissés pour compte, de celles et ceux que nous avons parfois été, que nous sommes ou que nous serons peut-être un jour si la vie nous joue l’un de ces mauvais tours qu’elle réserve aux êtres qui ne rentrent pas dans le moule ou qui ont été cassés avec le moule, le jour où l’usine qui les embauchait a fermé, et son dernier roman ne déroge pas à la règle. Si vous ne bouillonnez pas de colère, en lisant l’histoire de Timmy, Pat et de leurs deux filles Katie, handicapée par une commotion cérébrale, et Ellen, si vous ne fondez pas en écoutant leurs suppliques pour une vie meilleure, si vous ne riez pas et ne pleurez pas avec eux à la lecture de cette fin bouleversante de beauté. Croire en quoi ? est un pur chef d’œuvre, et si son intrigue se déroule à Pittsburgh, loin, bien loin de vos préoccupations géographiques, n’oubliez pas que Richard Krawiec l’a écrit de façon à ce que vous puissiez le lire assis dans un fauteuil confortable, sur votre terrasse ou votre balcon, avec vue sur la rue, le périphérique, le bois ou le parking en bas de chez vous, avec des mots qui pourraient être ceux que vous avez en tête quand vous cherchez une façon de raconter votre propre vie ou celle de gens que vous auriez pu être si les choses avaient mal tourné. Croire en quoi ? est comme l’éclat d’un feu d’artifice sur nos vies, lumière trop crue et trop soudaine pour être réelle, et si intense qu’elle vous laisse le souffle coupé : une merveille éphémère qui valait le coup d’être vécue. »

☞ Sur Radio Campus Lille : « Il y a pour mille et une raisons, des possibilités d’espoir, et c’est aussi ce qui rend sa littérature si extraordinaire. » ECOUTER ICI

☞ Sur Encore Du Noir, Yan Lespoux aussi, a aimé : LIRE ICI

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